Sans plagier les paroles d’Obispo, nous allons réfléchir aujourd’hui à ces gens qui ont marqué notre vie, notre enfance. Ces grandes stars et ces grands inconnus de notre quotidien, qui ont modelé par leur présence et leurs actes ce que nous sommes. Ils(elles) ont éclairé nos chemins ou en ont dessiné de nouveau, pour nous permettre de nous construire sur des bases qui nous correspondent. Retour en arrière cette semaine
Replongeons-nous quelques années ou dizaines d’années en arrière. Qui sont ces héro(ïne)s ? Ils(elles) sont faciles à trouver, ces personnalités, ces personnages, qui réels ou non, mais assez lointains ont mis en avant telle ou telle qualité. La force, la douceur, l’habileté, la maladresse, le caractère bien trempé, ne jamais abandonner, l’honnêteté… La liste serait longue et j’invite chacun à repenser à tout ceci.
Qu’en avons-nous retiré? Vers quel chemin nous sommes-nous engagés, plus ou moins consciemment sous cette “influence” ? Et avec un peu de recul maintenant où en sommes-nous? Ces traits si visibles chez ce héros, cette héroïne, comment les avons–nous laissés sur le bord de notre route, ou au contraire intégrés à ce que nous sommes. Sommes-nous satisfaits de ce choix et voudrions-nous retrouver ou laisser tel ou tel élément qui a fait pétiller nos yeux?
Tout ceci fait déjà pas mal de questions à se poser. Je vous propose donc de continuer sur nos idoles du quotidien. Les héro(ïne)s anonymes à qui parfois nous ne pourrons jamais dire à quel point ils (elles) ont eu une influence majeure sur notre vie.
L’exercice demande quelques secondes ou minutes, mais il suffit de repenser aux personnes qui nous ont entourés tout au long de notre parcours ou d’y aller par ordre chronologique, et de s’arrêter à chaque fois que notre mental nous pointe quelqu’un du doigt. Petit panel de ces personnes qui pourraient avoir cette influence là pour vous aiguiller, mais la liste n’est pas exhaustive : parents, cousin(e)s, frères et sœurs, oncles et tantes, parents d’ami(e)s, professeur(e)s, voisin(e)s, ami(e)s, beaux-parents, grands parents…
Nos premiers modèles sont ceux qui façonnent notre éducation, qui partagent notre quotidien, ces “imago” sont pour la majorité nos parents, mais avec les années, nous nous approprions de nouvelles références. Avec tout cela, il faut ensuite construire, trouver un équilibre, entre ce que l’on est, ce que l’on veut être, et ce que l’on voit autour de nous qui semble être aidant ou limitant.
Ces modèles d’un jour, d’une période, d’une vie, sont importants pour chacun de nous, car ils ont permis de façonner, à plus ou moins grande échelle, ce que nous sommes. Ils sont donc comme des garde-fous, présents pour nous rappeler ce que nous avons aspiré à devenir ou non, Ils sont là aussi pour nous rappeler à nous-mêmes, rendre concrètes les étapes de notre vie, les tournants, structurants et déstabilisants.
Et nous sommes tous et toutes amené(e)s à être des modèles pour quelqu’un. Parfois sans le savoir nos actes, notre personnalité vont avoir un impact sur la personne qui partage notre vie quelques minutes, heures, semaines ou années. Nous avons tous et toutes cette force en nous de partager, de transmettre, de permettre à l’autre de se trouver, se construire. Bien sûr, nous ne sommes pas maître(sse)s de la vie des autres, et nous ne saurons peut-être jamais à quel point, à tel moment, nous avons pu accompagner quelqu’un dans sa découverte de lui (elle).
Alors je vous propose de prendre le temps de regarder ce que ces anonymes ont fait pour vous, et par quel biais, quelle action, quelle petite chose qui a eu tant d’importance. Et à partir de là, vous pourrez sûrement mesurer l’importance des petites choses. Héros et héroïnes montrent l’exemple, font, œuvrent même à l’échelle de ces petites choses.
Et vous, comment allez-vous prendre votre place de héros et d’héroïne du quotidien cette semaine?