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Hands holding money exchanging with time, business and financial metaphor

LE TEMPS C’EST DE L’ARGENT ?

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A l’heure où on entend souvent « je n’ai pas le temps », je vous propose de réfléchir à ce que serait notre quotidien si nous prenions le temps, si au lieu de dépenser de l’argent pour faire ce que nous ne priorisons pas, nous regardions comment dépenser notre temps.

Cet adage est dans les mœurs depuis longtemps.  A tel point qu’on ne vient plus si souvent que ça y jeter un œil, le mettre en relief dans notre quotidien. Quand sommes-nous venus questionner pour la dernière fois notre souhait de dépenser du temps plutôt que de l’argent ? Car l’idée est bien là. Sur un principe de balance, lorsque j’ai de l’argent, je gagne du temps puisque je peux faire faire aux autres. Se faire livrer plutôt que de venir chercher sur place, le ménage, l’entretien du jardin, la cuisine … Nous avons une foule de situations pour lesquelles l’argent permet d’économiser du temps sur notre quotidien….si chargé.

Et la boucle pourrait être bouclée autour de ce dernier élément : pour pouvoir continuer de laisser aux autres ces tâches, il faut avoir l’argent nécessaire, et donc travailler. Ce qui implique bien souvent de longues journées de travail, un temps chronométré, et donc la sensation qu’il faut rogner, gagner, récupérer du temps partout où c’est possible. Sans ça, le quotidien ne tient plus, 24h ne suffisent plus à une journée, et même si nous dépensons pour gagner du temps, celui-ci s’est réduit à peau de chagrin alors que nous pensions avoir enfin un peu de marge de manœuvre.

Parce qu’effectivement au-delà de dépenser de l’argent pour gagner du temps, certaines activités nécessitent de prendre le temps, de s’autoriser à dire «  je n’ai pas pris le temps » plutôt que « je n’ai pas eu le temps ». Dès lors que ce constat est fait, pour soi déjà, il est possible de se questionner « je veux faire ça, alors comment je vais faire pour trouver ce temps, le prendre ? » Les habitudes de langage ont la vie dure, et les habitudes de fonctionnement aussi.

Chacun a aussi son propre rythme, ses propres aspirations, ses propres besoins et parfois ses propres démons à éviter. Chacun est en droit d’avoir son rythme, d’avoir ses problèmes qu’il souhaite ou non régler. Nous sommes tous en pleine découverte de nous, à apprécier les situations et à y répondre au mieux pour continuer d’avancer. Et parfois cela se traduit dans le quotidien et l’utilisation de notre temps d’une manière ou d’une autre.

Nous sommes tous maîtres d’aller y regarder de plus près ou de laisser un point en suspens pour l’instant. La notion de ne pas avoir le temps est parfois un souhait mais parfois un petit boulet qu’on traîne derrière nous parce qu’il le faut, parce qu’on nous a appris qu’un bon parent, qu’un adulte responsable, c’est quelqu’un qui est pressé, toujours occupé, et organise son temps tel un ministre de la santé en période de pandémie.

Alors oui nous avons des obligations, des impondérables ( ce qui se discute aussi d’ailleurs ), mais nous avons la main sur notre agenda, notre rythme et il est possible de se mobiliser pour soi lorsqu’on en ressent le besoin. Si même en gagnant du temps partout, on se sent toujours débordé(e), le point à soulever ne relève peut-être pas du contenu de nos 24h, mais de nos choix.

Une petite piste de réflexion pour ceux qui souhaiteraient voir évoluer quelques éléments de leur quotidien : Traiter en 4 catégories les priorités ( qui parfois n’en sont pas ) :

  • Urgent et important, à réaliser rapidement
  • Important mais pas urgent, à planifier
  • Urgent mais pas important, déléguer ou planifier
  • Ni important ni urgent, à supprimer

Et vous, concernant quelle(s) activité(s) vous voudriez dépenser du temps plutôt que l’argent ?

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