CERTAINS EVENEMENTS DE NOS VIES pèsent parfois bien lourds sur nos seules deux épaules. Et dans ces situations, PLUS ON EST ENTOURE ET PLUS LE POIDS A PORTER PAR CHACUN EST FAIBLE.
Ces événements font NOTRE HISTOIRE, NOTRE RICHESSE, NOS EXPERIENCES, en tout cas c’est ce qu’on souhaite en faire. Mais il peuvent être et sont souvent d’abord « un sacré boulet à trainer », dont on arrive pas à se détacher, qui pèse sur notre quotidien, malgré notre bonne volonté pour en faire abstraction, ou les traiter. Et la parole lorsqu’elle s’invite permet de partager son poids, de changer d’angle de vue, de réfléchir à plusieurs.
Car PARLER C’EST PARTAGER, c’est autoriser quelqu’un d’autre à venir près de soi, à occuper une place particulière et à nous aider. C’est se donner à soi le DROIT DE NE PAS ETRE INVULNERABLE, d’avoir des failles. C’est profiter des forces des autres ( souvent complémentaires) pour continuer à avancer en équilibre, et alléger parfois ponctuellement, parfois à long terme, le fardeau que l’on porte. Mais pour cela, il faut avoir intégré que finalement, ON PEUT FAIRE BEAUCOUP SEUL tout en AYANT AUSSI BESOIN DES AUTRES, et ce n’est pas toujours simple.
Concrètement, la fatigue, l’épuisement, le rythme, les contraintes font que de temps en temps notre patience atteint ses limites, que notre prise de recul est impossible. Et dans ces cas là, pouvoir COMPTER SUR son (sa) partenaire , sur un proche, ami ou famille permet d’envisager la situation avec plus de SERENITE.
Evidemment, chaque situation est particulière. Il y a des événements que NOUS SOMMES SEULS A POUVOIR REGLER. Dans la grande majorité des cas, nous avons souvent bien plus de cartes en main que ce que nous pensons, ce qui nous donne une CAPACITE D’ACTION TRES IMPORTANTE. L’histoire de nos vies passe par des situations où nous pouvons agir seul, d’autres où il est nécessaire d’être soutenu, appuyé, accompagné. Certaines encore sont un savant mélange des deux. Quoi qu’il en soit, faire appel aux autres lorsque c’est nécessaire est une alternative à part entière dont nous sommes acteur.
Lorsqu’il faut faire des travaux d’électricité chez soi, appeler un électricien semble naturel si on ne sait pas faire. En quoi faire appel à un ami, un professionnel, un proche serait différent lorsque nous sentons bien que nous avons des limites mais que nous SOUHAITONS AVANCER?
Avouer qu’on a des limites, c’est aussi donner le droit aux autres de montrer leurs forces. Et par la même occasion si nous avons des points sur lesquels nous ne sommes en difficulté, il y a forcément d’autres points sur lesquels nous avons des talents. L’un ne va pas sans l’autre. Admettre nos limites, c’est ADMETTRE NOS FORCES, c’est s’autoriser à être entier, et à regarder les forces des autres comme une richesse.
Et vous, QUELLES FORCES CHEZ VOS PROCHES VOUS ONT AIDE quand vous en avez eu besoin?
